CONSULAT GÉNÉRAL HONORAIRE

DE LA RÉPUBLIQUE DU TOGO AU ROYAUME DU MAROC

INVESTING IN TOGO - CCI Togo - Film Corporate VA

Réalisation : www.akwaaba-production.com

Professeur Robert Dussey Ministre des Affaires Étrangères de la coopération et de l'intégration Africaine.

Monsieur Ahmed Ringa Consul Honoraire du Togo au Maroc .

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ANNUAIRE DES PROFESSIONNELS DU TOGO

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AHMED RINGA

LORS D'UNE PRESENTATION AFRICAINE (ABIDJAN 1983)

LE CONSULAT GÉNÉRAL HONORAIRE

DE LA REPUBLIQUE DU TOGO AU ROYAUME DU MAROC

En recevant sa nomination par décret du 15 Avril 2010 de Son Excellence le Président de la République Togolaise et son accréditation par les autorités du Royaume du Maroc.

Le Consul Général Honoraire AHMED RINGA

a fait la déclaration suivante a la presse Togolaise et Marocaine :

Je suis extrêmement honoré d'avoir été choisi pour ce poste

je me réjouis à l'idée de faire tout ce qui est en mon pouvoir

pour renforcer les liens sociaux, culturels et commerciaux qui

unissent la République Togolaise et le Royaume du Maroc.

COOPERATION SUD-SUD L'EXPERIENCE MAROCAINE

Même si le volume des échanges reste modeste, l'Afrique de l'Ouest est le premier partenaire commercial du Maroc en Afrique subsaharienne: les exportations du royaume à destination de l'Afrique de l'Ouest ont triplé depuis 2008, passant de 3,2 à 10,2 milliards de dirhams (de 290 à 900 millions d'euros) en 2016, selon un rapport publié cette année par l'Office des Changes du Maroc affilié au ministère de l'Économie.

Les investissements directs marocains dans cette région ont par ailleurs quasiment quintuplé entre 2011 et 2015, passant de 295 millions à 1,6 milliard de dirhams, selon la même source.

Le Royaume du Maroc a réintégré l'Union africaine (UA) début 2017 après 30 ans d'absence et s'est ensuite porté candidat à la CEDEAO dont les 15 membres représentent environ 320 millions d'habitants, avec un PIB total supérieur à 700 milliards de dollars.

Après la CEDEAO, le Maroc envisage désormais son adhésion l’OHADA .                          

Projet de développement pour Lomé II

 Le Togo travaille depuis plusieurs années à l’élaboration d’un schéma directeur pour le Grand Lomé. Le projet urbain prévoit d’intégrer les cantons de Baguida, Togblékopé, Agoènyivé, Légbassito et Aflao Sagbado, tous associés dans une même stratégie de planification pour les 20 prochaines années.

« D’ici 2030, le Grand Lomé sera une communauté urbaine, moderne, attractive, dotée d’une autorité locale forte. Mais aussi un centre de transit, un pôle de développement compétitif en Afrique de l’ouest et une agglomération mieux structurée», a indiqué le contre-amiral Fogan Adégnon, président de la Délégation spéciale de Lomé (l’équivalent du Maire), lors d’une réunion technique qui se déroule actuellement à Lomé en présence de représentants de la Banque mondiale, du PNUD et de l’Agence française de développement (AFD).

Le projet est déjà chiffré : 177 milliards de Fcfa. Il prévoit, notamment, la restructuration et la rénovation du centre ville, le traitement des quartiers inondables, la construction d’équipements publics, d’immeubles de bureaux et d’habitations.

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PROGRESSION SPECTACULAIRE DE LA PRODUCTION

DU COTON AU TOGO 

la production cotonnière a le vent en poupe. La progression est de … 161,3% avec 118.000 tonnes en 2012, contre 32.000 il y a quatre ans.

Le ministère de l’Agriculture ne compte pas s’arrêter là. Il veut désenclaver des zones encore sous-exploitées et à fort potentiel dans la région de Kara (Bassar), dans la région Centrale, dans le Nord de la région des Plateaux et au nord-est de la région Maritime.

L’augmentation de la production passe par une augmentation des rendements, actuellement de 650 kg/ha.

Le gouvernement projette d’atteindre 125 374 tonnes en 2013, 156 717 tonnes en 2014 ; 172 389 tonnes en 2015, 189 628 tonnes en 2016, et 227 553 tonnes en 2017. Avec une croissance relative de 14,2% sur la période 2013-2017.

SYNERGIE MAROC TOGO

Sara Solomon est professeur de relations internationales à Tufts University (Boston) ; elle revient sur l’élection du Royaume du Maroc et de la République du Togo ,comme nouveaux membres non-permanents au Conseil de sécurité de l’ONU et en tire les premiers enseignements.

Republicoftogo.com : L’Afrique aura deux nouveaux représentants, le Maroc et le Togo

Sara Solomon : Excellent pour l’Afrique, le Maghreb et le Monde arabe. Depuis la chute du régime libyen et les incertitudes qui planent sur l’avenir de ce pays, depuis l’exil de Ben Ali en Tunisie et la victoire des islamistes aux élections et au regard des tensions persistantes en Algérie, le Maroc est appelé à jouer un rôle stabilisateur dans cette région. Son arrivée au Conseil de sécurité renforcera encore son influence au Maghreb. Même si Rabat n’est pas membre de l’Union africaine, il dispose d’un poids réel en Afrique.

S’agissant du Togo, son élection est une bonne nouvelle pour le continent africain. Il fait partie de ces petits pays qui, dans la discrétion, ont procédé à de profondes réformes ; économiques et politiques, mais aussi démocratiques. Il donne une bonne image de cette vaste région. A cet égard, il peut jouer un rôle diplomatique constructif profitant de ses bonnes relations avec la communauté internationale.

En outre, le Togo entretient d’étroites relations avec le Maroc ce qui permettra, sans doute, d’établir des synergies au sein du Conseil.

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Faure salue l’action de Mohammed VI

Le Forum de Rabat s’est déroulé mercredi 25 janvier 2012 dans la capitale marocaine.

Cet événement inédit rassemblait plusieurs centaines de participants venus discuter de l’intensification des relations maroco-africaine.

Hommes politiques, chefs d’entreprise, responsables d’organisations régionales ont examiné les pistes d’une montée en puissance de l’intégration économique en vue d’ accélérer l’émergence régionale.

Le président du Togo, Faure Gnassingbé, avait délégué son ministre conseiller Charles Debbasch pour le représenter à ce Forum et lire un message dans lequel le chef de l’Etat a souligné que « les obstacles auxquels se heurtent nos efforts d’intégration nous imposent d’être désormais plus imaginatifs, plus audacieux et plus pragmatiques. Nous devons valoriser tous nos atouts en nous appuyant sur le secteur public mais aussi sur le secteur privé, la société civile, les organisations professionnelles qui sont les mieux placés pour incarner

au quotidien nos rêves d’intégration dans des domaines essentiels

tels que le commerce, l’éducation et la culture ».

Faure Gnassingbé a rendu un hommage appuyé au souverain chérifien, Mohammed VI, dont il a salué l’action en faveur de la « promotion de l'unité africaine et des hautes valeurs de la démocratie et du développement ».

Indices encourageants pour le Togo

La Fondation Mo Ibrahim a publié mardi l'Indice Ibrahim de la gouvernance africaine 2011.

Cette étude porte sur l’ensemble des pays africains.

L’Afrique de l’Ouest se classe troisième pour la qualité globale de la gouvernance ainsi que dans la catégorie Développement économique durable. Elle réalise ses meilleures performances dans les catégories Sécurité et Souveraineté du droit et Participation et Droits de l’homme, dans lesquelles elle se classe deuxième et réalise des scores supérieurs à la moyenne continentale.

La région est en revanche moins performante dans la catégorie Développement humain, dans laquelle elle se classe quatrième sur cinq régions.

L’Afrique de l’Ouest réalise des scores inférieurs à la moyenne continentale dans près de la moitié des sous-catégories de l’Indice.

Elle est toutefois la région la plus performante dans les sous-catégories Sécurité personnelle et Droits.

Concernant les performances globales, le Togo se situe au 35e rang des Etats africains, devant le Nigéria, la Guinée ou la Côte d’Ivoire. En matière de sécurité, le pays se place en excellente position (25e), classement satisfaisant également pour le développement humain (37e). La note est un peu moins bonne en matière de développement économique durable (42e).

Mohamed « Mo » Ibrahim est un milliardaire anglo-soudanais et entrepreneur dans le domaine des télécommunications.

Modèle singapourien pour le Port de Lomé

Le Port autonome de Lomé (PAL) est le poumon économique du Togo, mais il est bien plus que cela, c’est une plate forme commerciale majeure pour de nombreux pays en Afrique de l’Ouest. C’est le point de vue exprimé vendredi par Paul-Harry Aithnard ,le Directeur du Groupe Recherche à Ecobank, lors d’une émission diffusée par la chaîne Africa 24.

Le banquier a même comparé la position du Togo à celle de Singapour : deux Etats de taille modeste mais disposant d’une situation géographique privilégiée et qui ont su développer des ports performants.

C’est le cas à Lomé où l’on trouve une très bonne offre de manutention et de stockage, le tout dans la rapidité.

A tel point que le PAL fait mieux que ses concurrents du Ghana, du Bénin et même du Nigéria. Et la tendance devrait se confirmer avec la construction d’un 3 quai et d’une darse.

Les droits de l’homme au Togo

La protection des droits de l’homme est une des exigences de base de la démocratie. La revue périodique à Genève de la situation des droits de l’homme dans notre pays a permis de constater l’étendue des progrès accomplis par le Togo en ce domaine. La liberté des medias est largement assurée en droit et dans la pratique. Presse, radios, télévision et internet sont pluralistes. La liberté d’association et la liberté de réunion sont garanties. Le libre exercice du droit de vote est assuré sans restriction.

A partir de ce constat, les esprits se divisent. D’aucuns trouvent le tableau idyllique. D’autres repeignent l’édifice des libertés en noir et estiment que la situation n’est pas satisfaisante.

La réalité est à mi-chemin entre ces deux extrêmes.

Les avancées des libertés sont incontestables. Le Togo progresse chaque jour en ce domaine. Mais il faut faire pénétrer cette exigence libérale dans les mentalités de tous les agents d’autorité. Il faut aussi que la justice considère comme essentielle sa mission de protection des libertés.

Il faut enfin que les libertés ne soient pas dévoyées par ceux qui prétendent les promouvoir. Ainsi une presse libre c’est bien mais une presse qui diffame, ment et provoque trouble l’ordre social.

Il n’est pas de liberté sans responsabilité

Koffi souza

Le Togo a sa place sur le marché des énergies renouvelables

Verra-t-on bientôt des parcs d’éoliennes le long des côtes ou en mer; les bâtiments de Lomé seront-ils prochainement recouverts de panneaux voltaïques ? Pas impossible si l’on suit l’analyse de Lamine Diop, un expert de l’Organisation Islamique pour l’Education, la Science et la Culture (ISECO) qui vient d’effectuer une mission d’une semaine au Togo. Objectif : offrir aux investisseurs privés un cadre attrayant en matière n’énergies renouvelables.

Il a eu une série d’entretiens avec les responsables de la CEB (Communauté électrique du Bénin) et de la CEET (compagnie d’électricité du Togo).

Des moyens financiers pour rendre un patronat fort et professionnel

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) sera désormais chargée de collecter les cotisations revenant au patronat, soit 0,5% de la masse salariale globale.

Un accord en ce sens a été conclu vendredi entre Kossi Naku ,le patron des patrons togolais, et le DG de la CNSS, Koffi Kadanga Walla.

«Cet accord donne la possibilité à la CNSS, qui recouvre déjà les charges patronales, de récupérer auprès de tous les employeurs une cotisation de 0,5% qui sera reversée au patronat pour favoriser son fonctionnement. Ces ressources permettront de développer ses services en direction des entreprises, dans le domaine la formation et plus globalement du renforcement des capacités du secteur privé », a expliqué M. Naku.

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Le Togo, le pays de l’autre côté de la rivière

Le nom Togo viendrait du dialecte iman "Togodo" pour dire : l’autre côté de la rivière. A l’arrivée de l’explorateur allemand Natchigal le 4 Juillet 1884, il devrait rencontrer le roi MLAPA III de Togo ville qui habitait à Baguida afin de signer le 5 Juillet 1884, le trait de protectorat. Au premier contact, les allemands avaient du mal pour prononcer le mot "Togodo" d’où l’abréviation Togo pour désigner tout le territoire qu’ils allaient occuper plus tard. A sa naissance, "le Togo allemand" avait une superficie de 90.400 Km2 et englobait la volta qui se trouve actuellement au Ghana. Suite à la Première Guerre Mondiale, le pays fut divisé en deux territoires : le Togo occidental, avec 33 900 Km² administré par la Grande–Bretagne et le Togo oriental d’une superficie de 56 600 Km, placé sous mandat français. Seule la partie orientale constitue l’actuelle République Togolaise.

Du sourire d'un petit enfant à une cascade au cœur de la forêt, le Togo se révèle comme le pays des petits miracles, une pierre précieuse étincelante au bord des eaux azurées du golfe du Bénin en Afrique Occidentale.

Le Togo, pays de culture et de traditions, au passés dont les vestiges sont encore pleinement visibles aujourd’hui, constitue le sourire de l’Afrique où se retrouve encore de nos jours les cultes animistes incarnés par les nombreuses chapelles fétichistes de Glidji, les Legbas, et gardiens féticheurs, Le marché des féticheurs à Akodessewa, unique en son genre, et la grande fête vodou qui se tient le 1er ou le 2e jeudi de septembre. Quatre jours de festivités grandioses, cérémonies et danses, les empreintes d'une grande ferveur.

Sur un fonds de culture et de festivités, un patrimoine riche et très diversifié exposant l’extrême beauté des folklores que chaque région offre lors de grandes manifestations, de spectaculaires démonstrations de chants et danses que la pratique d’une tradition séculaire a su garder à l’abri de toute dégradation. Dans ses mœurs et coutumes, dans ses chants et danses, dans ses contes et rythmes musicaux, le Togo est, sans nul doute, une véritable mine de valeurs culturelles authentiques.

Découvertes

Le paysage koutammakou, patrimoine mondial de l’unesco.

Situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Kara, la paysage Koutammakou est un site reflétant toute la richesse et le caractère exceptionnel des peuples et des traditions du Togo. Un site exceptionnel tant pour le caractère authentique des populations locales que pour leur habitat traditionnel : les takienta. Le site s’étendant par-delà la frontière jusqu’au Bénin, et abrite les Batammariba dont les

remarquables maisons à tourelles en terre sont devenues un symbole du Togo.

Sur la route de Kara, la traversé de la fameuse faille d’Aledjo est incontournable. La région des paysans de pierres constitue la deuxième ville du pays. Les kabyés sont de remarquables cultivateurs, même dans le désert d’où leur vient le nom de « paysan de pierre ». La région est riche en patrimoine culturel et touristique comme en attestent les nombreuses fêtes traditionnelles dont les luttes Evala qui se déroulent chaque année en juillet. A L'Ouest se situent Bassar et Bandjéli, réputé pour le travail et l'extraction du fer ; au Sud on découvrira Bafilo et ses tisserands traditionnels.

Enfin, la région est celle des réserves et parcs naturels qui couvrent la plus grande partie du territoire : le Parc national de la Keran, la réserve d'Aledjo, la réserve de l'Oti et enfin le parc animalier du Sarakawa.

Le Parc national de la Kéran se prolonge jusqu'à la préfecture de l'Oti. Le parc est en réalité aménagé en parc national (109 240 ha) et en réserve de chasse (54 000 ha) qui recèle une potentialité faunique riche et variée : troupeaux d'éléphants, buffles, antilopes, avifaune bien représentée (pintades, francolins, poules de rochers, oiseaux de tous genres), primates, sans oublier les rivières Kéran et Koumongou avec leurs bancs de poissons. , la cascade de Nimatougou qui mérite le détour.

Parmi les fêtes traditionnelles de la région, Habye la fête religieuse des Kabyé de la Kozah retient l’attention. Habye est une danse de démonstration magique où l'occasion est donnée de démontrer la force occulte des sorciers. Elle offre aux seuls initiés, l'opportunité de se prouver mutuellement une maîtrise des forces de la nature. Elle a lieu tous les 5 ans au mois de novembre. Elle est aussi triennale dans certains cantons de la Kozah.

La Maison des esclaves - Wood Home - Le puit des enchaînés

A une demi-heure en voiture de Lomé, se trouve Agbodrafo, une ancienne cité portugaise (auparavant Porto Seguro) qui est à présent une tranquille petite ville au bord du lac Togo.

La ville d'Afgbodrafo a été reconnue comme faisant partie de la "Côte des esclaves". "Woold Homé", d’après l’appellation locale, est la maison de Woold, commerçant et négrier anglais. Cette maison est construite peu après l’installation à Agbodrafor en 1835 d’une fraction du clan Adjigo chassée d’Aného et conduite par le Chef Assiakoley.

Habitués à la pratique de l’esclavage sur les côtes d’Aného, le chef et ses notables ne pouvaient abandonner ce commerce juteux malgré les injonctions des puissances occidentales et la surveillance des croisières antiesclavagistes dans le Golfe du Bénin.

Le chef Assiakoley usa de subterfuge et fit construire ce bâtiment de 21,60 mètres de long et de 9,95 mètres de large, composé de six chambres, d’un salon, des couloirs de 1,5 mètre de large et une cave de 1,50 mètre de hauteur sur tout le pourtour de l’édifice. Il affecta les chambres chichement aménagées à l’hébergement des négriers, et la cave, à l’état nature, au casernement des esclaves. Dans cette cave, il était impossible de se mettre debout.

L’esclave restait assis, accroupi ou couché dans une moiteur indescriptible.

Situé à une altitude de 10 mètres et à trois kilomètres de l’Océan atlantique, elle a accueilli des milliers de captifs provenant des localités réparties aujourd’hui entre le Togo, le Bénin, le Ghana, le Burkina Faso, le Niger et le Nigéria. Toutes ces victimes transitèrent par la cave de Woold Homé et Gatovoudo, un puits dénommé "puits des enchaînés " où les esclaves prenaient leur ultime bain "de purification " en terre africaine avant leur embarquement vers les Amériques.

Aného

A 50 km de Lomé, première capitale du Togo, Aného est pleine de souvenirs. Le charme désuet de ses maisons coloniales, construites entre la lagune et la mer rappelle la période prospère du commerce des esclaves et de l'ivoire.

Aného est le centre spirituel du peuple Guin-Mina où est célébréw Epe Ekpé, la fête historique des Guins. C'est sans doute l’une des cérémonies les plus importantes de toute l'Afrique de l'Ouest. Propre aux Guens venus du Ghana au 17ème siècle pour s'installer dans la région des lacs en 1663, Epe-Ekpe est l'occasion de la prise de la pierre sacrée (Kpessosso) qui demeure le noyau autour duquel tournent toutes les manifestations. Cette fête marque le début de l'année de l'ethnie Guin. Elle n'a pas de date fixe mais est généralement célébrée au mois de septembre de chaque année et quelques rares fois au mois d'août à Glidji Kpodji.

Jadis centre de la traite des Noirs, Aného fut le premier centre de l'administration allemande. Plus tard, elle devint la première capitale du territoire. De nos jours, Aného conserve l'âme d'une petite ville coloniale du 19ème siècle. C'est une cité paisible de pêcheurs et d'agriculteurs, un centre agricole réputé pour sa production de manioc, une culture vivrière importante.

Aného regorge de bâtiments dont l'architecture est caractéristique de la période coloniale.

La vallée du Mono, près de la frontière du Bénin abrite une vie sauvage exotique où des hippopotames paressent dans les trous d'eau profonds de la rivière. Ces derniers sont encore plus nombreux dans la grande fosse de Tokpli.

La région est aussi caractérisée par des fêtes traditionnelles et événements culturels réputés.

Le festival des divinités noires

Trop de clichés et trop de raccourcis sur le vaudou, la religion prédominante du continent noir. Tantôt elle est assimilée à la sorcellerie, tantôt elle est réduite à des rites barbares.

Le temps est venu de casser le mythe des poupées pleine d'épingles, de freiner toutes ces persécutions, tous ces préjugés et de dire la vérité sur le culte du vodou. Tels sont les paroles et la pensée de ce festival qui éprouve le besoin d'affirmer et d'assumer cette culture, cette identité. Le vaudou était la religion des esclaves révoltés en Haïti, un rythme extraordinaire, une musique qui chante et crie la révolte et qui fait redécouvrir à ses fils leurs propres racines. La religion vaudou compte environ 80 millions d'adeptes dans le monde. Ils sont originaires de Saint-Domingue, de Cuba, du Brésil, de la Louisiane, du Bénin, du Togo, du Nigeria, du Cameroun et d'Haïti.

La 1ère édition organisée à Aného, la ville détentrice privilégiée des clés du monde vaudou, les 12, 13 et 14 octobre 2006, fut un immense succès : 20 000 spectateurs et participants, 150 couvents venus du Bénin, du Ghana et du Togo, une présence et un intérêt remarqués des médias togolais et internationaux, un soutien motivant de partenaires privilégiés.

Kpalimé

Situé au cœur de la région des plateaux et pays Ewé, Kpalimé est à 120 km au nord ouest de Lomé. Les paysages des environs sont considérés comme les plus beaux de tout le pays. Ils fournissent aussi plus de 80% de la production nationale de café et de cacao. Le Campement : Ancien hôpital allemand avant la guerre 14 - 18 demeure un site très agréable.

Kpalimé est également le plus important centre artisanal du pays où se sont installés un très grand nombre d'artistes et artisans: sculpteurs sur bois, batikeurs, potiers, tisserands, calebassiers,...

La région de Kpalimé est réputée pour son cadre naturel et sa végétation de toute beauté, c'est le paradis vert du Togo. On se prête aisément à l’écotourisme. De nombreuses randonnées pédestres sont proposées à la découverte de la faune et de la flore tropicale. Kpalimé propose quelques unes des plus jolies forêts du Togo où foisonnent toutes sortes d'essences de bois tropicaux tels que les tecks, les acajous, les wawas et les irokos. Le paysage reste toujours vert même pendant la saison sèche.

La région est également riche en cascades naturelles où les visiteurs pourront se rafraîchir et se baigner entourés d'une végétation luxuriante. Parmi elles, La cascade d'Akrowa : A 11 km de Badou, cette magnifique cascade, haute de 35 m, descend à la verticale d'une source au cheminement souterrain. Son accès pour l'instant est réservé aux plus sportifs car il faut presque quarante minutes d'escalade pour se tremper dans ses eaux dont il parait posséder de précieuses vertus thérapeutiques.

La Cascade d'Ayomé au sud d'Atakpamé, très agréable, au milieu des plantations de cacao, les cascades de Tomegbe, Wome, ou encore celle Kpimé valent réellement le détour.

L’une des fêtes traditionnelles de la région, la fête des moissons des Ewé d'Agou est appellée Gbagba-Za. C'est une manifestation culturo-religieuse des Ewe d'Agou. Plusieurs divinités gravitent autour de cette manifestation dont la déesse Gbagba constitue l'une des pièce maîtresse. Il en est de même pour Apetofia, l'une des divinités vénérées des forêts, des plaines et des montagnes d'Agou. Elle sort une fois l'an sous l'apparence d'un véritable fauve en grande parade pour rendre visite aux siens. La fête Gbagba donne le ton à la consommation de la nouvelle igname et est célébrée le 1 er samedi du mois d'août au chef lieu de la préfecture.

Devise nationale : Travail, Liberté, Patrie

Drapeau

Adopté au moment de l’indépendance en 1960, le drapeau du Togo se compose de cinq bandes horizontales égales, trois vertes (en haut, au centre et en bas) et deux jaunes intercalées, et d’une étoile blanche dans un canton rouge. Cet agencement évoque le drapeau du Libéria. Il fut adopté suite à un concours lancé dans le pays en prévision de l’indépendance.

Les trois couleurs rouge, vert et jaune sont celles du panafricanisme, dérivées du drapeau de l'Éthiopie. Les bandes jaunes représentent également les ressources du sous-sol, les vertes la forêt et l’agriculture, ainsi que l’espérance, tandis que le rouge symbolise le sang versé par les martyrs de l’indépendance, et l’étoile l’espoir.

Ses dimensions sont celles d’un rectangle d'or (1 :1,618)

Hymne nationale :

Les paroles des 3 couplets de la Terre de Nos Ailleux

Couplet1

Salut à toi pays de nos aïeux,

Toi qui les rendais forts,

Paisibles et joyeux,

Cultivant vertu, vaillance,

Pour la postérité

Que viennent les tyrans,

Ton cœur soupire vers la liberté,

Togo debout, luttons sans défaillance,

Vainquons ou mourons, mais dans la dignité,

Grand Dieu, toi seul nous a exaltés,

Du Togo pour la prospérité,

Togolais viens, bâtissons la cité.

Couplet2

Dans l'unité nous voulons te servir,

C'est bien là de nos cœurs, le plus ardent désir,

Clamons fort notre devise,

Que rien ne peut ternir.

Seul artisan de ton bonheur, ainsi que de ton avenir,

Brisons partout les chaînes de la traîtrise,

Et nous te jurons toujours fidélité,

Et aimer servir, se dépasser,

Faire encore de toi sans nous lasser,

Togo chéri, l'or de l'humanité.

Couplet3

Salut, Salut à l'Univers entier

Unissons nos efforts sur l'immense chantier

D'où naîtra toute nouvelle

La Grande Humanité

Partout au lieu de la misère, apportons la félicité.

Chassons du monde la haine rebelle

Finis l'esclavage et la Captivité

A l'étoile de la liberté,

Renouons la solidarité

Des Nations dans la fraternité.

Armoiries

Les armoiries du Togo furent approuvées le 14 mars 1962. Le blason est composé d'un champ d'or chargé des lettres RT, de gueules, signifiant les initiales du pays : “République Togolaise”

Le blason est soutenu par deux lions portant un arc et une flèche chacun. Dans la partie supérieure, on peut voir deux petits drapeaux nationaux, situés sous la ceinture d'or portant la devise officielle du pays : “Travail, Liberté, Patrie”. Autrefois, la devise était : “Union, Paix, Solidarité”

Les lions symbolisent la valeur du peuple togolais. Les deux flèches et les deux arcs demandent à tous les citoyens de prendre partie active à la défense de la liberté du pays.

Données géographiques et démographiques

  • Nom officiel : République du Togo
  • Superficie : 56 785 km²
  • Population : 6 millions d’habitants (2004, PNUD)
  • Capitale : Lomé
  • Villes principales : Sokodé, Kara, Kpalimé, Atakpamé
  • Langue officielle : Français
  • Monnaie : Franc CFA (100 FCFA = 0,15 euro)
  • Fête nationale : 27 avril (proclamation de l’indépendance en 1960)
  • Croissance démographique : 2,5% par an (2004, PNUD)
  • Espérance de vie : 54,5 ans (2004, PNUD)
  • Taux d’alphabétisation : 53,2% (2004, PNUD)
  • Religion(s) : Animisme (50%), christianisme (30%), islam (20%)
  • Indice de développement humain : 0,495 / 147ème sur 177 pays (2006, PNUD)

Données économiques

  • PIB : 2,2 milliards de dollars (2006, BM)
  • PIB par habitant : 350 dollars (2006, EIU)
  • Taux de croissance : 2% (2006, DGTPE)
  • Taux de chômage : Nd
  • Taux d’inflation : 2,2% (2006, DGTPE)
  • Solde budgétaire : -1% du PIB (2006, DGTPE)
  • Balance commerciale : - 252 millions d’Euros (2006, DGTPE)
  • Principaux clients : Ghana, Burkina, Bénin (2006, DGTPE)
  • Principaux fournisseurs : France, Chine, Inde (2006, DGTPE)
  • Part des secteurs d’activités dans le PIB :
    1. Primaire : 43% ;
    2. Secondaire : 22 % ;
    3. Tertiaire : 35% (2004, Banque de France)
  • Exportations de la France vers le Togo : 167 millions d’Euros (2006, DGTPE)
  • Importations françaises du Togo : 13 millions d’Euros (2006, DGTPE)
  • Stock d’IDE : 508 millions d’Euros, dont 114 d’IDE français (2005, DGTPE)
  • Consulat de France : Lomé
  • Communauté française au Togo : 2.700 personnes immatriculées en 2006
  • Communauté togolaise en France : 9 000 au 1er janvier 2007

La faune et la flore

La mangrove occupe le pourtour des lagunes et les parties marécageuses du littoral infiltrées par l’eau de mer. Quelques parcelles de forêt primaire subsistent au sud-ouest dans le massif spectaculaire de l’Avatimé à la frontière du Ghana. Ici, la forêt a été exploitée par les Allemands, qui ont aménagé des plantations de cacao. Jusqu’aux monts du Togo, au centre, cette ancienne zone forestière, devenue zone de colonisation pour les populations du Nord reconverties dans la culture du café ou du cacao, a été reboisée de tecks, arbre d’origine asiatique à la pousse rapide, utilisé dans la fabrication de mobilier.

La savane arborée ou la forêt claire couvre les plateaux et la partie septentrionale où la savane s’élargit avec des baobabs, des rôniers, des fromagers et des kapokiers. Des forêts-galeries plus ou moins denses bordent le cours des rivières. Le petit gibier et les oiseaux abondent, notamment l’agouti qui vit dans le Sud. Crocodiles et hippopotames peuplent les rivières. Quant aux grands mammifères (buffles, antilopes et lions), ils occupent essentiellement les savanes du Nord (parc de la Kéran). On trouve également de nombreuses variétés de serpents et de singes.

Démographie

Le Togo est habité par une mosaïque de peuples appartenant à des souches différentes et comporte une quarantaine d'ethnies. Plusieurs peuples africains y ont trouvé refuge à cause des guerres entre les royaumes.

Les Ewé et des groupes apparentés, Ouatchi et Adja (qui représentent près de la moitié de la population), et des petits groupes côtiers : Ahoulan et Peda (des pêcheurs), Mina et Guin (des commerçants) originaires du Ghana ; au nord, les Kabiyè dominant, les Bassari qui vivent sur le plateau Bassari, au nord des monts du Togo et sont réputés pour leur connaissance de la métallurgie du fer. Ils ont pour voisins les Konkomba qui dominent une richesse au patrimoine culturel togolais par leurs admirables architectures. Dans l’extrême-Nord, les Tamberma comptent parmi les plus anciennes populations du pays ; ils vivent dans des maisons fortifiées, souvenirs des razzias et des migrations d’avant la colonisation. Comme au Bénin, on trouve sur la côte des descendants d’anciens esclaves revenus du Brésil et portant des noms portugais.

  • les éléments venus de l’Ouest Ghana : les guins, les mina et les Tchokossi qui sont originaire du Pays Baoulé en Côte d’Ivoire. Les guins et les mina peuplent Aného et les Tchoskossi Mango
  • les éléments venus du Nord : Les Kotokoli, les gourmantché, les Kabyè, les gangan. Ils peuplent respectivement Sokodé, Sinkassé, Kara, Dapaong. Il y 40 ethnies au Togo regroupé en trois grands groupes :
  • Les éléments venus de l’Est (le Royaume du Bénin qui est l’actuel Nigéria les Adja
  • Ewé 40% peuplent actuellement Notsè et Tsévié
  • Les Kabyè –tem 35%
  • Les para gourma 35%.

La population togolaise tout comme les autres Etat africain est extrêmement jeune. Les jeunes dont l’âge est compris entre 0 et 14 ans occupent 50% de la population. Cette jeunesse demande beaucoup d’investissement pour son avenir : la scolarisation, la santé, la formation professionnelle, emploie.

Langues et religions

Le français, langue officielle, est utilisé dans l’administration et dans le commerce. L’ewe et le kabyè, les deux principales langues nationales, sont enseignés à l’école, avec le français. Plus de la moitié de la population adhère aux croyances traditionnelles, qui imprègnent toujours les religions monothéistes (26 p. 100 de catholiques, 9 p. 100 de protestants, et 20 p. 100 de musulmans, principalement dans le Nord), les cultes syncrétiques sont nombreux sur la côte.

Togoville

Togoville, le petit village qui a donné son nom à tout le pays, est la localité dont le chef traditionnel M'Lapa III signa les 4 et 5 juillet 1884 avec l'émissaire allemand, le Dr. G. Nachtigal, le traité de protectorat allemand. Ce gros village est situé sur la rive Nord du lac Togo, de l'autre côté de la lagune et semble éventré sur les flancs d'une colline en terre rouge. C'est de cette ville que de nombreux esclaves adeptes du culte du vaudou ont été emmenés en Haïti.

Togoville est également célèbre en tant que centre des pratiques religieuses animistes. Les dévots arrivent de tout le sud du Togo pour étudier et pratiquer leur religion. On voit des fétiches et des sculptures en bois devant beaucoup de maisons. Les pratiques et croyances animistes sont encore profondément ancrées dans la vie quotidienne des populations locales. Il existe des fétiches pour chacun des quartiers de Togoville. Des sacrifices sont offerts à ces vodou. Il n'est pas rare également de voir des femmes entrer en transe ou de rencontrer les prêtres vaudousi.

Aux abords du lac Togo se trouve la forêt sacrée où le Pape a rendu visite aux prêtres fétichistes en 1985. De même, la mission catholique un endroit vénéré par les catholiques, on y voit la barque qu'utilisa la vierge Marie pour faire une apparition en 1973 (endroit visité par le pape Jean Paul II en 1985). On compte beaucoup de couvents dans cette localité.

Deux célèbres marchés caractérisent la région : le marché de troc qui se tient tous les mercredis à Togoville : on y échange les produits de la terre contre ceux de la mer. Et le marché de Vogan, le marché nocturne tous les mardis et vendredis soirs qui est un lieu de rencontre avec la culture animiste et vaudou.

Le Togo est une république de type présidentiel

Son Ex. M. Faure Essozimna GNASSINGBE

President de la Republique Togolaise

Le Président de la République élu au suffrage universel nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire. Le parlement du Togo de la IVème république, nommé Assemblée Nationale, dispose de 81 sièges. En cas de vacance de pouvoir pour cause de maladie et ou d´incapacité d´exercice du pouvoir par le Président, il revient au Président de l´Assemblée Nationale de diriger la période de transition de 90 jours jusqu´aux nouvelles élections présidentielles.

Les institutions togolaises

C´est la Constitution du 14 octobre 1992 révisée le 31 décembre 2002 qui régit le fonctionnement des institutions.

Le Président de la République

Le chef de l´état est élu pour cinq ans au suffrage universel direct à un tour.

Le Président de la République nomme le Premier ministre et, sur proposition de celui-ci, les membres du gouvernement.

Il préside le Conseil des ministres, promulgue les lois et il est le chef des armées. Il peut dissoudre l´Assemblée nationale et, en cas de crise grave, exercer des pouvoirs exceptionnels.

Le Premier ministre et le gouvernement

Sous l´autorité du Président de la République, le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation.

Il est responsable devant le Parlement.

Le Premier ministre dirige l´action du

gouvernement et assure l´exécution des lois.

L´Assemblée nationale

Les 81 députés de l´Assemblée nationale sont élus au suffrage universel direct pour cinq ans. Le mode de scrutin révisé en 2005 est la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne. La dernière élection a eu lieu en 2002.L´Assemblée nationale, outre sa fonction de contrôle du gouvernement, élabore et vote les lois. A cet égard et en cas de désaccord avec le Sénat, l´Assemblée nationale statue définitivement.Un Sénat institué en 2002 doit être mis en place.

La justice

Gardienne de la liberté individuelle l´autorité judiciaire du Togo est organisée selon le principe de l´unité de juridiction.L´ordre judiciaire comporte deux types de juridictions.Les juridictions civiles:

Juridiction de droit commun (le Tribunal de grande instance) ou spécialisée (le Tribunal d´instance, le Tribunal de commerce, le Tribunal des affaires de sécurité sociale et le Conseil des prud´hommes qui règle les litiges entre salariés et employeurs).Les juridictions pénales qui traitent trois niveaux d´infractions:

  • les contraventions jugées par le Tribunal de police,
  • les délits jugés par le Tribunal correctionnel,
  • les crimes par la Cour d´assises.

Il existe enfin une juridiction particulière qui traite du civil et du pénal, le Tribunal pour enfants.La Cour Suprême, la plus haute instance judiciaire, est chargée d´examiner les recours en droit formés contre les arrêts des cours d´appel.

Le pays est divisé en 31 préfectures et sous-préfectures dirigées par un préfet. Le Togo comporte 5 régions administratives : la région des Savanes, la Région de la Kara, la Région Centrale, la Région des Plateaux et la Région Maritime.

La langue officielle est le Français. On parle au Togo environ 30 autres dialectes régionaux.

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